Salamaleykum,
Je vous propose non pas un de mes textes mais celui d'un ami algérien dont nous n'avons plus trop de nouvelles.
Mais comme j'avais envie de vous en faire profiter, j'ai donc décidé de prendre l'initiative de le poster sans son consentement, j'espère qu'il me pardonnera...
D'autant plus que c'est un texte que je trouve plutôt pas mal. Il semblerait qu'il date - au moins - de juin 1999.
Besslama,
AUGUSTUS.
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La Femme
Je l’aperçois parfois timide et solitaire,
Frôlant les murs au détour d’une rue ou d’un réverbère,
La femme gracieuse et mystère,
Fugace ou austère,
Elle ne cessera jamais de susciter l’admiration ou la colère.
Elle se veut câline,
Subtile osmose de sensualité et d’effluve divine,
Femme bouton d’or évanescente troublante à l’ultime,
Miroir d’élégance aux attitudes fine.
Elle se veut aussi colère,
Geyser en furie tempête du désert,
Mer blanche d’écume ouragan dévastateur,
Pluies grondements sourds et tonnerre.
Mais la femme c’est avant tout un visage, une attitude et surtout un regard,
Quand je croise celui-ci je me prends à rêver,
Parcourant vertes étendues et montagnes boisées,
Côtoyant rivières fleuves et grandes marées.
Au fil du temps elle acquis une indépendance,
Devenue femme libre sans incontinence,
Colombe symbole de paix liberté sans outrance.
En outre elle n’a cessée d’évoluer,
Acquis une profession une notoriété,
Femme volontaire ou à responsabilités
Elle a toujours voulue être engagée.
Alors à toutes ces femmes je voulais dire,
Femme fatale ou femme enfant,
Femme du bout du monde ou femme d’un autre temps,
Vous avez toutes pour point commun et je vous apprécie tant,
Ce titre de noblesse ineffable le fait d’être femme tout simplement.
Malik