Déchirement

Nouveau Nombre de messages : 7 Réputation : 0 Date d'inscription : 18/10/2007

Suffit à chaque soir, son lot de ténèbres
Car, ce soir, mon âme est de biais
Noircie, pleine de nœuds
Chichement, elle vit à contre-cœur

Je déplore mes fragments si fragiles
Dispersés sur l’horizon de tes charmes
Et mes espérances sont à bout de souffle
Aux confins de notre passé déchu
Troqué contre nos désirs, nos plaisirs

Je regrette encore ces instants douillets
Qui pansaient mes peines lancinantes
Avivaient les jouissances enivrantes
De nos sens, dans nos anciens jours
Et qui me reviennent, maintenant,
Des échardes brûlantes, acérées à vif

As-tu abandonné nos amours
Dans les recoins
De cette poignante absence ?

Contre moi, contre mes songes
L’impérieux désir de ta peau avide
Tarit ma terre de son lait
Et précipite
La chute vertigineuse
De nos images pieuses

Je médite tristement cet ultime carnage
De mon esprit en décrépitude
Avec la longueur infinie de mes nerfs
Et m’assourdit la cacophonie de tes imprécations
Tel un tonitruant concert de folies

Rends moi mon sommeil !

Azeddine Moubtassim

Salamaleykum Azzedine et les autres,

Merci pour ce superbe poème... C'est tout simplement magnifique...

Si c'est de toi, excuse-moi mais tu as vraiment du talent...

On attends le prochain Incha Allah.

Besslama,

AUGUSTUS.

Salam,

Il suffit que ça parle de soir, d'ombre, de ténèbre pour que j'aime et j'suis enchanté dès les premiere lignes Wink

Très jolie ...

PeRiCleS a écrit:: Salam,

Il suffit que ça parle de soir, d'ombre, de ténèbre pour que j'aime et j'suis enchanté dès les premiere lignes

Très jolie ...

Saha aidek PeRiClous, Haaaaaaaa tu veu faire quoi dans l'ombre et les ténèbres ???????

Nouveau Nombre de messages : 7 Réputation : 0 Date d'inscription : 18/10/2007

Salam,

Merci beaucoup les amis ! Je suis touché !
Oui, c'est bien mon poème, AUGUSTUS.

Amitiés.

Te faire peur Salima, bhouuuuuuu Razz

PeRiCleS a écrit:: Te faire peur Salima, bhouuuuuuu

Azeddine a écrit:: Suffit à chaque soir, son lot de ténèbres
Car, ce soir, mon âme est de biais
Noircie, pleine de nœuds
Chichement, elle vit à contre-cœur

Je déplore mes fragments si fragiles
Dispersés sur l’horizon de tes charmes
Et mes espérances sont à bout de souffle
Aux confins de notre passé déchu
Troqué contre nos désirs, nos plaisirs

Je regrette encore ces instants douillets
Qui pansaient mes peines lancinantes
Avivaient les jouissances enivrantes
De nos sens, dans nos anciens jours
Et qui me reviennent, maintenant,
Des échardes brûlantes, acérées à vif

As-tu abandonné nos amours
Dans les recoins
De cette poignante absence ?

Contre moi, contre mes songes
L’impérieux désir de ta peau avide
Tarit ma terre de son lait
Et précipite
La chute vertigineuse
De nos images pieuses

Je médite tristement cet ultime carnage
De mon esprit en décrépitude
Avec la longueur infinie de mes nerfs
Et m’assourdit la cacophonie de tes imprécations
Tel un tonitruant concert de folies

Rends moi mon sommeil !

Azeddine Moubtassim

Trés beau poème "je te rend ton sommeil rend moi le mien aussi".