...............!

Voilà que l’incertitude persiste le doute,
Et voilà que l’espoir tarde à venir,
Après avoir connu la joie prés de toi,
Après avoir vue le jour naître entre tes doigts
Tu me souffles cet airs froid qui gèlent mon âme
Combien de fois faut-il que je me ressuscite
Près du même cauchemar……… ?
Pourquoi………….. !
Chanter avec le diable et se rassasie avec ses mélodies,
Pourquoi……………. !
Danser avec les quatre vents, alors que la mort te berce ;
J’attends toujours près de ce coin tumultueux et simulacre de malheur ;
Je change de peau afin que tes stigmates me quitte,
Ton souvenir me tue, tu es une veuve qui tisse sa toile et sème la mort,
Je te maudis……………….,
Dans la somnolence et la chaleur ;
D’un jardin fané, je t’offert une couronne de fer et de verroterie
Pour qu’un jour te puisse me l’offrir,
Que je sois averti de l’aurore et de l’heure,
Ainsi j’emporterai de ce qui me combla,…………mon souvenir
mu
bandit

Ah enfin te revoila, donne moi du temps pour écrire un "poème". Ma tête est vide et mon inspiration égarée!

L'inspiration vas revenir Salima ;)

Pas mal encore une fois Zara, je crois que je suis amoureux de ton style :p

PeRiCleS a écrit:: L'inspiration vas revenir Salima

Pas mal encore une fois Zara, je crois que je suis amoureux de ton style :p

Un chef d'oeuvre

salam a pericles, augustus et les autres... Wink

alors voila je vous dédie ce poéme sur alger la blanche j'éspere qui vous plaira !

Alger, de mémoire et d'amour

Ma ville blanche
blanche blanche
de brume rosée
qui court
Comme une liqueur
à mes veines, chaude
cachée

comme une ile
au fond de mon ame
irréductible à l'oubli.

Mes yeux ouverts,
tu disparais
et reviens à la hate
dès qu'ils sont refermés.

Maisons
caracolant jusqu'à la mer
coquettes promeneuses
fouillis de senteurs
douces
améres.

Bonheurs
échevelés perdus
d'une ville qui meurt.

Ma ville blanche
en son histoire
tissée, chuchotée
dans tes ruelles
d'ombre et soleil

Ouahiba Aboun Adjali

Angel, j'adore ce poème, il est de la même veine que la poésie d'une autre algérienne.

Zarathoustra :

"Je change de peau afin que tes stigmates me quittent,
Ton souvenir me tue, tu es une veuve qui tisse sa toile et sème la mort,"

Mon Dieu, c'est magnifique, magnifique !

Salam Mouna,

Ton poème m'a vraiment fait rappeler Alger, rien qu'en voyant le début du post je me suis dis " ahh, miam miam " ! Le bled me manque beaucoup, surtout Alger Sad

En plus en été 2006 j'avais commencé un poème sur Alger la Blanche inachevé; je vais essayer de le retrouver pour le terminer et vous le montrer

So

Salamaleykum,

Angel, tout d'abord merci pour la dédicasse, et bravo pour le poème. On dirait presque un texte de Mylène Farmer. Je précise qu'il s'agit d'un compliment.

Je ne connais pas du tout Alger la Blanche, mais à l'instant je pense à une chanson de Dick Annegarn : "Bruxelles", dont les paroles sont un hymne (très mélancolique) à cette ville. Et sur l'éloignement. C'est une très belle chanson, mais qui vous donne vite le bourdon.

Besslama,

AUGUSTUS.

Salamaleykum,

Pleurons encore un peu. Après Alger la Blanche, versons une larme pour Bruxelles.

Besslama,

AUGUSTUS.

--

Dick Annegarn : "Bruxelles" (1974)

Bruxelles ma belle
Je te rejoins bientôt
Aussitôt que Paris me trahit
Et je sens que son amour aigrit et puis
Elle me soupçonne d'être avec toi le soir
Je reconnais c'est vrai tous les soirs dans ma tête
C'est la fête des anciens combattants d'une guerre
Qui est toujours à faire

Bruxelles, attends-moi j'arrive
Bientôt je prends la dérive

Michel te rappelles-tu de la détresse de la kermesse
De la gare de midi
Te rappelles-tu de ta Sophie
Qui ne t'avait même pas reconnu
Les néons, les Léon, les noms de dieu
Sublime décadence la danse des panses,
Ministère de la bière artère vers l'enfer
Place de Brouckére

Bruxelles, attends-moi j'arrive
Bientôt je prends la dérive

Cruel duel celui qui oppose
Paris névrose et Bruxelles abrutie
Qui se dit que bientôt ce sera fini
L'ennui de l'ennui
Tu vas me revoir Mademoiselle Bruxelles
Mais je ne serai plus tel que tu m'as connu
Je serai abattu courbatu, combattu
Mais je serai venu

Bruxelles attends, j'arrive
Bientôt je prends la dérive

Paris je te laisse mon lit

salam tout le monde. je remercie d'abord mouna. quand a toi augustus je te remercie beaucoup pour le compliment rigolo

le poéme de bruxelle je le trouve pas mal Hello

augustus je te conseille aussi de visiter alger la blanche...tu va aimer j'en suis sure thumright

Et Marseille alors ?!

salam pericles. enfin marseille je connais pas !!! Smile

Salamaleykum,

Une chanson sur Marseille ??? Mais rien de plus facile...!

Donc continuons le périple : après avoir déclaré notre flamme à Alger la Blanche, pleuré notre Bruxelles lointaine, il est grand temps de se procurer quelques victuailles à Marseille...

Besslama,

AUGUSTUS.

--

Massilia Sound System

Au Marché Du Soleil (2008)

Il y a de l’or en barre, du bronze et de l’argent,
L’écho d’une guitare, des fontaines d’Orient,
On y va promener, sous la vieille sono,
Elle joue parfois Bob Marley, il fait toujours beau.

Tu verrais la joncaille, les perles et les diamants,
Des sourires en pagaille, un peu tous les accents.
Ça sent le poulet frit sous la vieille sono,
Elle joue parfois du Chaabi, il fait toujours beau.

Viens avec moi au Marché du Soleil,
Près de la mosquée de Marseille
Dans ses ruelles, on se dépêche pour acheter
Viens avec moi au Marché du Soleil
On y déniche des merveilles,
Mais les plus belles, pour les avoir faut se dépêcher ;

On vient de tous côtés de la Méditerranée
Tout le monde est occupé, tout le monde est employé
Tout le monde est affairé, ceux qui viennent biznesser
Et qui vont retraverser, recomptent les paquets
Les bateaux remplis de toutes ces denrées
Bientôt les cales seront pleines à craquer
Quand la côte phocéenne se sera éloignée
Les boutiques du marché seront déjà fermées.

Du vrai cagnard d’Afrique, il y en a à foison
De l’arc-en-ciel magique, du rouge du Japon
Viens prendre le kawa sous la vieille sono,
Elle joue parfois Massilia, il fait toujours beau.

On y vient pour voyager, on y vient pour palabrer
On y vient pour se rencontrer, pour occuper sa journée
On y vient pour respirer, on y vient pour échanger
On y vient sans se presser , on prend le temps pour savourer
Aujourd’hui les Marseillais de toutes communautés,
Ont besoin d’espaces pour se rencontrer.
Si on voulait vraiment embellir notre cité
Il faudrait un Marché du Soleil dans chaque quartier.

Ò vòli veire,
Veire lusir l’estèla,
Ausir lo vent
Calinhar ambé la vèla.
Ò vòli córrer, m’encargar de meravilhas,
M’entornar fièr sus lo camin de Marselha.
Ò vòli anar
Cavaucant sus leis èrsas.
Sentir lo vent
Quand lo monde s’enversa.
O vòli córrer, tenir la mar per familha,
M’entornar fièr vèrs lei filhas de Marselha.

Et bien je ne la conaissai pas, en plus cet aprme jvais au marché du soleil mdr merci

jolie poéme sur marseille oui... augustus t brancher partout lol Very Happy