AUGUSTUS Administrateur
Nombre de messages : 556 Age : 49 Ville/région : Rhône-Alpes - FRANCE Profession : Méchant. Loisirs & passions : Gentil, parfois. Réputation : 0 Date d'inscription : 01/04/2005
Ponts fidélité DZ Points fidélité DZ: (0/0)
| Sujet: Article sur le droit des femmes au Pakistan Dim 19 Nov - 6:08 | |
| Salamaleykum,
En attendant que je publie un de mes textes , voici un article sur le droit des femmes au Pakistan, et ce sont plutôt de bonnes nouvelles...
Besslama
AUGUSTUS-- Le Pakistan assouplit sa législation sur le viol et l'adultère
LEMONDE.FR avec AFP | 15.11.06 | 19h19 • Mis à jour le 15.11.06 | 19h30
Après plusieurs tentatives avortées et un débat passionné, le Parlement pakistanais a fini par adopter, mercredi 15 novembre, un projet de loi qui marque un net adoucissement des "lois Hudood", une législation très défavorable aux femmes, adoptée en 1979 dans le cadre de l'islamisation du pays.
"Cette loi va protéger les droits des femmes", a assuré le premier ministre, Shaukat Aziz, devant l'Assemblée nationale. Dans le cadre des "lois Hudood", une femme devait présenter les témoignages de quatre hommes "bons musulmans" pour prouver un viol, sans quoi elle s'exposait à des poursuites pour adultère. Cette législation "inspirée par le Coran", selon les fondamentalistes, décourageait de nombreuses victimes de porter plainte, et rendait quasiment impossible toute condamnation.
"UN PAS VERS LE DÉMANTÈLEMENT" DE LA LÉGISLATION ACTUELLE
L'obligation de "témoignage" dans le cadre d'un procès pour viol est désormais abrogée. Autre avancée importante de cette nouvelle législation, l'adultère, décrit comme un "acte lubrique", ne sera plus puni par la mort par lapidation, mais par cinq ans d'emprisonnement au maximum et une amende. "Ce n'est peut-être pas aussi bien qu'une abrogation complète des lois Hudood mais c'est un pas vers le démantèlement de la législation contre les femmes et les minorités", s'est félicité Farhatullah Babar, porte-parole du Parti populaire du Pakistan (PPP) qui est à l'origine du projet de loi.
C'est en effet une étape d'importance dans la politique de "modération éclairée" que le président Musharraf avait déclaré vouloir engager, en 2002, et qui s'est déjà traduite par la modification en juillet d'une loi concernant la détention des femmes accusées d'adultère ou d'autres délits mineurs, qui peuvent désormais être libérées sous caution.
Cette politique d'assouplissement de la loi a provoqué la fureur des parlementaires fondamentalistes, qui ont boycotté le vote de mercredi et violemment averti que cette réforme allait transformer le Pakistan en une "société de libération sexuelle" , après que le premier ministre eut essayé de les convaincre – sans succès –, que cet amendement était conforme au Coran et aux textes islamiques sacrés. | |
|