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 ''Aux Etats-Unis, une femme présidera la grande prière''

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AUGUSTUS
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MessageSujet: ''Aux Etats-Unis, une femme présidera la grande prière''   ''Aux Etats-Unis, une femme présidera la grande prière'' EmptyVen 23 Juin - 23:06

Salamaleykum.

Suite de l'article sur le prêche d'une femme Imam... Bonne lecture.

--

Aux Etats-Unis, une femme présidera la grande prière du vendredi


[...] Certains spécialistes affirment également que les jugements de Bukhari sur la fiabilité des traditions prophétiques sont infaillibles. Les rédactrices de l’étude rappellent à ce titre que les lettrés musulmans médiévaux, dont Boukhari, ont développé des méthodes rigoureuses de sélection des hadiths afin de les évaluer et de les identifier. Leur travail monumental démontre sans conteste de l’érudition remarquable et de la pensée critique dont ils ont fait preuve. Boukhari en particulier était très scrupuleux, notamment sur la cohérence interne des chaînes de transmission, se souciant particulièrement de la véracité et de la fiabilité de chaque transmetteur. Alors qu’Abou Dawoud, par exemple, se satisfaisait des transmetteurs tant qu’ils n’étaient pas universellement condamnés.
Cependant, selon le Conseil Canadien des Femmes Musulmanes, il serait incorrect de prétendre qu’il n’y a aucune erreur parmi les milliers de hadiths recueillis par Boukhari. Pour ce Conseil, il ne faut en aucun cas parer ces hommes d’une perfection quasi-divine. Boukhari qui était avant tout un être humain, pouvait se tromper. Contrairement à nos théologiens modernes, rappelons que les musulmans médiévaux n’avaient d’ailleurs aucun scrupule à remettre en question certains des hadiths collectés par Boukhari.
Une autre objection couramment avancée repose sur un hadith affirmant que les femmes ne peuvent pas être imam pour des hommes8. Ce hadith qui a déjà été étudié par les lettrés musulmans fut rejeté par ces derniers. Sa chaîne de transmission contient ‘Abdullah ibn Muhammad al-Tamimi qui est considéré comme peu fiable et comme inventeur de hadith9. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle Mouslim n’accepte généralement pas les hadiths qu’il rapporte, d’autant plus que dans ce cas précis, il existe une tradition prophétique fiable confirmant que le prophète a autorisé l’imamat des femmes dans la prière en commun avec des hommes.
On prétend également que la position de Tabari sur la possibilité des femmes d’être imam durant une prière en commun est un cas isolé. Cela est faux ! Bien que Tabari fut Shafi’ite, il développa une école d’interprétation (madhhab) distincte, à laquelle ont adhéré de nombreux lettrés musulmans de l’époque. De même Isma’il ibn Yahya al-Muzani (m.264) et Abu Thawr Ibrahim ibn Khalid ibn Abi al-Yaman al-Kalbi (m.240) tous deux Shafi’ite et qui développèrent leur propre école d’interprétation avec des adhérents dans diverses parties du monde islamique. L’école d’interprétation Zahirite était aussi une école respectée avec beaucoup d’adhérents. Historiquement, il existe au moins quatre écoles d’interprétation sunnites qui ont permis aux femmes de guider des hommes au cours de la prière.
Il est étonnant qu’à une époque connue pour sa misogynie, l’imamat des femmes était discuté librement à l’intérieur de l’Islam et soutenu par de nombreux lettrés. Alors qu’actuellement, on ne cesse de faire la promotion des droits de l’Homme, l’imamat de la femme se heurte à une grande résistance au sein de la communauté musulmane.
Une autre objection affirme que les quatre écoles « orthodoxes » d’interprétation sunnite interdisent à la femme de guider les hommes au cours de la prière, prouvant donc qu il y a un consensus de la majorité à ce sujet.
Pour les rédactrices du rapport, il convient de distinguer entre consensus et majorité. En effet aucune des quatre écoles ne considère le consensus comme étant la majorité, mais plutôt comme l’accord de tous les individus au sein d’un groupe précis. Par exemple le Shafi’ite Abu Hamid al-Ghazali, le comprends comme l’agrément des lettrés qualifiés de tout temps. Malik, quant à lui, considère que le consensus des gens de Médine, le fameux Zahirite Ibn Hazm et le Hanbalite Ibn Taymiyya se limitent au consensus des Califes bien guidés ou de la première génération de musulmans. Shafi’i le conçoit comme étant le consensus de la nation musulmane toute entière, alors que le Mu’tazilite ‘Abd al-Jabbar exclue les groupes qui refusent l’autorité du consensus. Quelle que soit, la manière dont on le considère, il n’y a pas de consensus sur l’interdiction des femmes à présider la prière en commun.
A court d’arguments « islamiques », certains ont avancé que ceux ou celles qui souhaitent autoriser l’imamat de la femme tombent dans le piège des féministes occidentales. Les rédactrices du rapport répondent que dès lors qu’une musulmane réclame les droits accordés par sa religion en souhaitant la débarrasser du poids de la tradition (tout en restant fidèle aux sources), elle est aussitôt considérée comme « occidentale » ou « féministe » (dans le sens péjoratif du terme) comme si l’Islam était synonyme d’oppression des femmes.
D’autre part, tout en reconnaissant et en respectant le travail des féministes occidentales, les arguments utilisés pour justifier l’imamat de la femme sont tous fondés sur le Coran et sur la tradition prophétique. Selon elles, il est temps que les Musulman-e-s réalisent que l’Islam, et pas seulement le « féminisme occidentale », confère des droits aux femmes et les incite à les revendiquer.
Le Coran fournit d’ailleurs l’exemple de cette revendication féministe en évoquant cette femme qui discuta en personne avec le prophète en vue d’obtenir justice. Il l’écouta attentivement afin de trouver la solution avec elle. Dieu l’a entendu et lui a même répondu (Coran 58 :1-6).
D’autres objections concernent aussi le fait que ceux ou celles qui défendent l’imamat de la femme n’ont pas la compétence requise pour édicter un tel avis, qui relève avant tout du domaine des ulémas que les Musulmans se doivent de suivre. Pour les partisans de l’imamat de la femme, cette assertion va à l’encontre même du credo Islamique qui stipule clairement en de nombreux endroits du texte coranique que seul Dieu possède l’autorité religieuse.
Dis : "Ô gens du Livre, venez à une parole commune entre nous et vous : que nous n’adorions que Dieu, sans rien Lui associer, et que nous ne prenions point parmi nous des autorités religieuses (arbab) en dehors de Dieu". Puis, s’ils tournent le dos, dites : "Soyez témoins que nous, nous sommes soumis". (Coran 3 :64)
En Islam l’autorité religieuse (et particulièrement l’autorité « productrice » de la loi religieuse) appartient à Dieu et à Lui seul. Elle ne peut être déléguée à des êtres humains, quelle que soit leur éducation. Si le Coran et la tradition prophétique n’interdisent pas spécifiquement une « chose », elle ne peut l’être par des être humains qui malgré toutes leurs qualités restent faillibles par nature.
Les opposants à l’imamat de la femme avancent également que la prière de la femme devant des hommes est une fitnah, c’est-à-dire une incitation au péché. Ils mentionnent un hadith dans lequel le Prophète aurait dit que les femmes constituaient la plus grande tentation (fitnah) dans la vie d’un homme.
Le Conseil Canadien des Femmes Musulmanes fournit l’existence d’une étude, démontrant de façon explicite, que ce hadith n’est pas fiable10. De plus, dans les nombreuses occurrences coraniques relatives à la fitnah et ses dérivés, aucune ne s’applique aux femmes. Dans le Coran, parmi les éléments susceptibles de mener à la fitnah, on trouve la richesse et les enfants (64 :15), les deux anges Harut et Marut (2 :102), le nombre des anges (74 :31), les visions (17 :60) ; les personnes persécutant les Musulmans (85 :10), un chameau (54 :27), et même Dieu (29 :2). La Fitnah y est dépeinte comme une sorte de test pour la foi, que tous doivent subir (29 :2), mais il n’ est pas fait mention de la femme comme objet de fitnah.
Le Prophète reconnaît bien sûr l’attirance que peut avoir un homme pour une femme. Mais cette dernière n’a pas à en subir les conséquences. En aucune manière le Prophète a recommandé la ségrégation des sexes. Bien au contraire, les solutions proposées dans ce cas par le Prophète débouchent toutes vers la notion de bien. La « fitnah » ou « l’attractivité » des femmes n’étant alors plus négative, car elles mènent au mariage, aux relations conjugales ou au jeûne11.
Le rapport du Conseil Canadien des Femmes Musulmanes conclut que rien n’empêche une femme d’être imam lors de la prière en commun et/ou de prononcer le sermon de la prière du vendredi ou de l’Aïd. Il rappelle que l’autorité suprême en Islam, n’est incarnée ni par les « savants » religieux (qui sont de nos jours et pour la plupart des hommes), ni par les traditions héritées de nos aînés, mais par Dieu, l’Unique.
Cela ne signifie pas évidemment que nos aînés et la plupart des savants étaient des ignorants et des misogynes (bien au contraire beaucoup d’entre eux étaient des personnages particulièrement brillants). Ils demeurent cependant des êtres humains susceptibles de se tromper. Seul Dieu est parfait et Lui seul ne fait jamais d’erreurs.
Il convient impérativement de ne plus continuer à maintenir les femmes à l’écart des postes stratégiques (aussi bien politiques que religieux). Nous devons admettre que nous ne serons pas jugés sur l’action de nos aînés, mais sur les nôtres. A nous donc de prendre nos responsabilités devant Dieu.
Finalement le rapport se conclut sur ces mots du Coran : "En vérité, Dieu ne modifie point l’état d’un peuple, tant que les (individus qui le composent) ne modifient pas ce qui est en eux-mêmes." (Coran 13:11)
Source : http://www.muslimwakeup.com/events/archives/2005/03/friday_prayer_l.php


notes :

8 Banna, al-Fath al-Rabbani, vol.5, 3:1375, p.234.
9 idem
10 G.H.A. Juynboll, "Some isnad-analytical methods illustrated on the basis of several woman-demeaning sayings from hadith literature" Al-Qantara : Revista de Estudios Árabes, No. 10 (1989) p. 343-384.
11 Les rédactrices de l’étude font allusion à certaines traditions prophétiques qui dans ce cas préconisent soit d’avoir des relations avec sa femme si on est marié, soit de se marier si on ne l’est pas encore, soit de jeûner si on est en incapacité de le faire.

Emmanuel-Yamin Dubuc
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